La réforme du contrôle technique des camping-cars : Un panorama complet
Depuis l’introduction de la réforme en mai 2018, le contrôle technique pour les camping-cars a considérablement évolué, s’alignant sur des normes européennes plus strictes. Ces changements visent à renforcer la safety et à réduire l’impact environnemental des véhicules sur la route. En effet, le contrôle technique ne se limite plus à une simple vérification de routine ; il devient une étape cruciale pour garantir la sécurité des camping-caristes, mais également celle des autres usagers de la route.
La réforme a introduit un cadre dans lequel les professionnels sont désormais tenus d’examiner un total de 124 points de contrôle. Cela permettra de détecter jusqu’à 610 défauts potentiels sur un véhicule. Parmi ces défauts, on dénombre trois types de défaillances : mineures, majeures et critiques. Ces catégories jouent un rôle prépondérant dans la gestion du contrôle technique, car elles déterminent les actions à entreprendre. Par exemple, une défaillance mineure n’exige pas de contre-visite, tandis qu’une défaillance critique entraînera l’immobilisation immédiate du véhicule.
Il est intéressant de noter que la mise en place de cette réforme a été motivée par une série de facteurs, dont l’aggravation des problèmes de sécurité routière et l’impact négatif sur l’environnement. Les camping-cars, souvent perçus comme étant moins soumis à des contrôles rigoureux que d’autres véhicules, sont maintenant surveillés de près, mettant ainsi un terme à cette idée reçue. Les propriétaires doivent donc être conscients que, pour assurer la sécurité de leurs voyages, ils doivent également réaliser un entretien régulier et documenté de leur véhicule.
- Principaux points de contrôle :
- Système de freinage
- Équipements d’éclairage
- État des pneus
- Emissions polluantes
- Système de direction
- Système de freinage
- Équipements d’éclairage
- État des pneus
- Emissions polluantes
- Système de direction

Les types de défaillances lors du contrôle technique
En ce qui concerne les défaillances détectées lors du contrôle technique, il est essentiel de comprendre pourquoi cette classification est instaurée. Les véhicules présentant des défaillances mineures peuvent poursuivre leur route tout en nécessitant des réparations ultérieurement. En revanche, une défaillance majeure nécessite un suivi rapide, car elle représente un danger potentiel pour le conducteur et les autres usagers. Quant aux défaillances critiques, elles exigent une action immédiate et la procédure de contre-visite doit être mise en place dans un délai de deux mois.
Cette nouvelle réglementation a aussi pour conséquence une augmentation significative des contrôles techniques. Les prévisions projettent une hausse allant de 30 % à 40 % des cas nécessitant une contre-visite, en comparaison avec les 18 % observés précédemment. Dans ce contexte, il devient impératif pour les camping-caristes de maintenir un suivi rigoureux et d’effectuer les inspections nécessaires avant de présenter leur véhicule au contrôle.
Comprendre l’importance de l’homologation VASP
L’homologation VASP (Véhicule Automoteur Spécialisé) a pris une dimension critique dans le cadre du contrôle technique des camping-cars. Pour ceux qui ont aménagé leur véhicule eux-mêmes, cette certification est indispensable pour obtenir un contrôle technique validé. En effet, les camping-cars qui sont configurés selon des normes spécifiques et qui disposent de l’homologation VASP sont considérés comme sûrs et conformes aux réglementations en vigueur.
Si vous avez un camping-car qui n’est pas homologué VASP, cela peut facilement créer des complications lors du contrôle technique. Par conséquent, il est recommandé de veiller à ce que chaque aménagement soit conforme aux normes avant de se rendre à la visite technique. L’absence de cette homologation peut entraîner un refus de contrôle, ce qui serait fort gênant pour un camping-cariste souhaitant utiliser son véhicule.
- Les documents à préparer pour l’homologation VASP :
- Certificat de conformité
- Historique d’entretien du véhicule
- Plans et détails de l’aménagement
- Certificat de conformité
- Historique d’entretien du véhicule
- Plans et détails de l’aménagement

L’influence des normes sur le marché des camping-cars
À l’heure où les propriétaires de camping-cars et van aménagés se multiplient, les exigences de l’homologation VASP et du contrôle technique renforcent la nécessité d’un service de qualité. Cela a pour effet d’encourager des entreprises comme Dekra, Sécuritest, Autosur et Autovision à offrir des services spécialisés pour accompagner les camping-caristes dans cette démarche.
En conséquence, le marché des véhicules aménagés est en train d’évoluer vers une plus grande préoccupation pour la sécurité et la conformité. Les nouveaux acheteurs de camping-cars s’intéressent de plus en plus à l’homologation VASP d’un véhicule avant de l’acheter. Cela crée également une dynamique pour les professionnels de l’aménagement, qui doivent se conformer à ces exigences pour offrir des produits qui répondent aux attentes des usagers.
Les coûts associés au contrôle technique des camping-cars
Les pneus, les freins, et tous les autres éléments essentiels nécessitent un entretien régulier qui, inévitablement, engendre des coûts. En moyenne, les camping-caristes peuvent s’attendre à des dépenses pour le contrôle technique s’élevant entre 60 et 150 euros, en fonction de la taille et de l’état du véhicule. D’une part, cela peut sembler élevé, mais d’autre part, cela reste une petite fraction comparée aux investissements que représente l’acquisition d’un camping-car.
En outre, il est important de prendre en compte que ces coûts incluent les frais de diagnostics ainsi que les éventuelles réparations nécessaires. En effet, un véhicule ayant des défaillances détectées lors du contrôle ne pourra pas repartir sans avoir été réparé, ce qui ajoute une couche d’exigences financières pour ses propriétaires.
| Types de défaillances | Conséquences | délai de contre-visite |
|---|---|---|
| Défaillance mineure | Aucune immobilisation, ventes et réparations facilitées | Pas nécessaire |
| Défaillance majeure | Pérennité du véhicule compromise | 2 mois pour réparation |
| Défaillance critique | Immobilisation immédiate | 2 mois pour réparation |

Préparer son camping-car pour le contrôle technique
Avant de passer le contrôle technique, il est essentiel de veiller à ce que votre camping-car soit correctement préparé. Plusieurs vérifications peuvent être réalisées par le propriétaire avant de soumettre le véhicule à un contrôle approfondi. Cela inclut l’examen des éclairages, des freins, ainsi que des niveaux d’huile et de liquide de refroidissement. Un entretien régulier permet également de détecter des problèmes potentiels avant qu’ils ne deviennent irréversibles.
Voici quelques étapes clés à suivre pour optimiser vos chances de succès lors du contrôle technique :
- Examinez l’état de vos pneus, en vérifiant la pression et l’usure.
- Testez les feux, clignotants, et feux de stop afin de garantir leur fonctionnement.
- Vérifiez les freins et assurez-vous qu’ils réagissent en douceur.
- Faites une inspection générale de la carrosserie, en vérifiant la présence de rouille ou de panneaux endommagés.
- Conservez un carnet d’entretien à jour, afin d’attester des interventions réalisées sur le véhicule.
Ces simples vérifications peuvent considérablement réduire le risque de contre-visite et vous garantir une tranquillité d’esprit pour vos futurs voyages.







